NOFX
Catégorie: Punk
Biographie
NOFX voit le jour sur la côte californienne en 1983 quand des amis du secondaire veulent évoluer dans un groupe au dessein plus sérieux. Au départ, NOFX prend la forme d’un trio composé du bassiste et chanteur Mike Burkett (Fat Mike), du guitariste Eric Melvin et du batteur Erik Sandin (Erik Gint/Erik Shun). Celui-ci quitte en 1985 et est remplacé par Scott Sellers. La même année, la formation enregistre deux mini-albums, « No F-X » et « So What if We’re on Mystic? ». Sellers quitte peu de temps
après et est remplacé par Scott Aldahl pour un court séjour de deux semaines au bout duquel Sandin rentre au bercail.
En 1986, NOFX accueille un nouveau chanteur en Dave Allen. Son passage est cependant de courte durée, Allen étant victime d’un accident de la route qui lui coûte la vie. Fat Mike reprend donc le micro et le guitariste Dave Casillas se joint au groupe.
En 1987, Fat Mike décide de fonder son étiquette, Fat Wreck Chords, sur laquelle paraît le mini-album « The P.M.R.C. Can Suck on This ». Deux ans plus tard, les mouvements de personnel se poursuivent quand Cassilas cède sa place au profit de Steve Kidwiller qui arrive juste à temps pour le premier album du groupe, « S&M Airlines » qui est lancé sur étiquette Epitaph.
Kidwiller participe aux albums « Ribbed » (1990) et « Liberal Animation » (paru en 1991 mais enregistré en 1988) et quitte en 1991. Il est remplacé par Aaron Abeyta (alias El Hefe) qui, en plus de jouer de la guitare, contribue à la trompette. Le groupe est propulsé au sommet de la vague punk au début des années 90 grâce au succès de groupes comme The Offspring et Bad Religion qui se trouvent eux aussi sur l'étiquette Epitaph. NOFX répond par des albums anti-conformistes et aux antipodes des préoccupations commerciales. En 1992, le groupe lance « White Trash, Two Heebs and a Bean » sur lequel on retrouve la chanson « Please Play This Song on the Radio » qui accroche les programmateurs de stations de radio avec une solide mélodie qui est ombragée par un crescendo d’insanités.
NOFX ne cesse de progresser et revient en 1994 avec « Punk in Drublic », un album que d’aucun considère comme le meilleur de la formation et qui atteint la certification Or.
En 1995, NOFX se paie un luxe en enregistrant un album live, « I Heard They Suck Live », ce qui est assez rare pour un groupe punk à l’époque. Puis, en 1996, la formation revient à un son plus mordant sur « Heavy Petting Zoo » avant de retrouver ses racines punk en 1997 pour « So Long & Thanks for All the Shoes ».
Le groupe ne manque pas de travail. Véritables bêtes de tournées, les membres de NOFX participent au Vans Warped Tour sur une base régulière alors que Fat Mike s’amuse avec Me Firts and the Gimme Gimmes, un groupe qui reprend des pièces pop des années 60 à aujourd’hui à la sauce punk.
En 2000, NOFX propose l’album « Pump Up the Valuum » de même que le mini-album « The Decline », un projet ambitieux uniquement composé de la pièce-titre d’une durée de 18 minutes. En 2002, le groupe fait plaisir aux fans avec « 45 or 46 Songs That Weren't Good Enough to Go on Our Other Records », une compilation de pièces rares et inédites. De plus, NOFX propose un album séparé avec Rancid où chaque groupe reprend six chansons du répertoire de l’autre.
Entre deux albums, NOFX fait patienter ses fans en lançant le mini-album « Regaining Unconsciousness » en mars 2003. Au cours du mois de mai, NOFX propose l'album « The War on Errorism ».
